mercredi 28 octobre 2009

Apple moi


Il y a plusieurs explications autour de l’appellation de New-York, « the Big Apple ». Celle de John FitzGerald aux accents de garçons d’écurie afro-américains, celle des musiciens de jazz qui avaient le trac et donc la pomme d’Adam qui remontait. Ou encore celle des « pommes irrésistibles » de Mlle. Evelyne Claudine de Saint-Évremond, tenancière d’un salon de rencontres haut de gamme où les jeunes filles rivalisaient de beauté et de qualités intellectuelles et où les jeunes gens de bonne famille venaient croquer ces « fruits d’Eve » …

Enfin, la mienne, totalement véridique.

Mais je vais pas tout balancer tout de suite. A vouloir en parler j’ai déjà eu assez de pépins comme ça. Moi je dis ça, c’est parce qu’il a plu toute la journée à niouiorq et que je suis d’humeur massacrante. Je voulais traverser la city, de Battery Park à Central Park, au petit matin comme dans un film de Scorsese, avec la fumée qui sort des bouches d’égouts et des hommes. Et puis la pluie. Des trombes d’eau, de haut, de loin, de fort. Je me suis débiné mais c’était vraiment pas du plaisir. Je voulais un soleil rasant sur Financial District, une rosée sur Midtown South, une Vème comme un boulevard. Non, j’ai préféré retourner dans mon lit. J’avoue. C’était bien aussi. C’est plus tard, dans la journée que ça m’a repris. J’ai pesté contre les éléments, les dieux grecs et romains qui offrent l’avantage d’avoir de grosses descendances. On peut mettre des noms sur des visages, c’est pratique pour jurer. J’avais raté un truc je le sentais bien. Ca m’a passé un peu et puis en sortant ce soir de Mamma Mia (j’assume ABBA), j’ai vu un mec courir le sourire aux lèvres sur Broadway, direction Uptown. Il m’a remis la tête sous l’eau. Bien fait pour ma pomme.

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