dimanche 20 octobre 2013

Formule zéros.

Mon premier message. Ça fait quelque chose quand même. Même si l'on se doute bien qu'à part soi et "là par hasard", le lancement risque d'être un peu confidentiel ... Mais bon, c'est un premier message et toutes les premières fois sont importantes.

Quel sujet donc, pour cette première ? Politique ? Economie ? Compétition ? People ? ...

Allez, je choisis la famille Affaires avec la Formule 1.

Pauvre sport que la Formule 1. Si peu d'intérêt pour un championnat qui n'a pourtant jamais été si ouvert mais où les ex-seconds rôles en têtes d'affiches ont ébranlé tous les plans marketing si bien huilés depuis des années par le système Ecclestone. Un champion du monde tellement peu célébré et si faiblement "couvert" médiatiquement que, s'il n'avait été le chouchou des tabloïds les années précédentes, il pourrait porter plainte pour absence de considération. Un patron de Fédération Internationale découvert par vidéo volée, en sado-maso aux goûts vert-de-gris douteux. Un ex-play-boy sur le déclin démasqué en plein trafic de contrebande mais qui veut retrouver sa fierté en faisant appel d'une décision déjà bien douce en regard de la faute et des impacts d'image. Des bouches qui s'ouvrent pour crier les magouilles passées, les pilotes qui se vendent, ceux qui s'achètent, le mérite par l'argent ou la naissance ... mais de quoi parle-t-on dans ce sport ? Ok rien n'est tout blanc mais quand même, où est le rêve ? Où sont Fangio, Senna , Prost, Clark ? Cela a-t-il commencé avec Schumacher qui veut maintenant revenir et refaire le coup dit de "Lance Armstrong" pour (re)conquérir des coeurs en mal de passion ? Moi je crois qu'un jour, quand on est moins Roi, moins puissant dans ce genre de mondes, parce que moins de moyens et d'argent, on peut faire la faute de faire comme si c'était toujours comme avant. Et là, "malheureusement", les règles ont changé, "on" ne passe plus les mêmes éponges, "on" n'avale plus les couleuvres et "on" se rebelle d'avoir été pris pour un con pendant des années.

"On" fait payer. Mosley, Briatore, les soi-disant petits génies du volant. La F1, et sans doute le sport automobile dans son ensemble, est fragilisée dans le développement qu'elle s'était choisi (plus de cash, plus de circuits, plus de spectacle et moins de sport). Parce que la crise économico- financière est là. Parce qu'elle est peu (pas ?) en phase avec les considérations environnementales nécessaires aujourd'hui. Parce qu'elle est trop aseptisée et trop visiblement contrôlée. Criarde de passe-droits et de condescendance, voire d'indifférence, elle ne fait plus rêver que le coeur de passionnés, qui font certes encore patiner l'embrayage aux feux rouges, doublent à 132km sur l'autoroute, s'achètent des voitures rouges parce que Ferrari mais qui s'y retrouvent de moins en moins quand on leur siphonne leur ... essence.

Ca m'a fait du bien de voir Button et Brawn GP Champions du monde. Sans illusions mais de l'imprévu c'est au moins ça. Et de la fraîcheur pour respirer une autre odeur.

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