mardi 3 novembre 2009

Culture desport


Les prix littéraires arrivent, Goncourt, Renaudot ce jour. Marie N’Daye aime-t-elle le triathlon ? Frédéric Beigbeder est-il fou de surf ? Je ne sais pas, mais j’ai eu la chance de tomber sur un vieil article paru en 2000, qui recense de manière incroyable le lien qui unit depuis la nuit des temps, écrivains et desport comme le nommait Rabelais dans Gargantua. Une anecdote que vous connaissez peut-être déjà et que vous retrouverez parmi tant d’autres sur http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=36207.

Allez-y c’est une mine d’or.

On aimerait que cela détruise encore un peu plus ces vieux préceptes du genre « tout dans les jambes et rien dans le casque ». On souhaiterait que cela donne envie de (re)lire les Chroniques d’Antoine Blondin sur le Tour de France (avec une pensée pour Roger Blachon), les célébrations, par Homère ou Plutarque, des athlètes au Jeux Olympiques ou encore Carton Jaune de Nick Hornby et toute la magie de l’amour des anglais pour leur club de foot (ici Arsenal).

On souhaiterait que ces exemples légendaires fassent réfléchir sur la bêtise qui consiste à ne voir chez les sportifs (et ceux qui les suivent) que des abrutis et chez les rats de bibliothèques des élus de l’espèce humaine. On espère qu’ils permettent à tout un chacun de constater que la recherche est la même, que finalement, vivre un événement sportif ou découvrir une création littéraire c’est rechercher une émotion, un rêve, une autre histoire que la sienne même si on la retrouve parfois.

Lisez, courrez ; lisez, tapez dans un ballon ; lisez encore et jouez au tennis, puis lisez et allez voir Irlande-France à Lansdowne Road. Ensuite vous pourrez lire et enchaîner avec un petit golf ; suivront une lecture et le résumé de la dernière journée NBA. Et finalement, après une relecture incontournable et une dernière partie de tennis vous pourrez vous coucher, empli(e) de vie, de connaissance et de réflexion. Et vous serez en forme pour vous lever le lendemain et attraper un livre avant de chausser vos pompes de jogging.

1 commentaire:

  1. Je partage complètement ton point de vue et gardons à l'esprit qu'il faut bien sûr éviter de courir en lisant ou de lire en courant.
    Aux bons souvenirs de la saison 2003-2004...
    Charly

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