vendredi 13 novembre 2009

Vite, un WE


Coincée entre la chute d’un mur qui nous a fait revivre quelques souvenirs « sportifs » et la présence de celui, dressé devant nos footballeurs samedi, l’actu sport a eu du mal à fournir de l’aspérité en ce milieu de semaine. Même la commémoration de la fin de la Grande Guerre s’y est mise, nous rappelant que 14 et 18 étaient des chiffres historiques. Espérons-le pour les bleus, toute comparaison gardée.

Certains ont pourtant essayé de choper le créneau.

Bernard Laporte par exemple, l’avait choisi pour sortir son bouquin sur le fameux ministre qui ne lui serrait pas la main et la fameuse ministre qui ne le soutenait pas. Ca va, rien de bien grave, Eric Raoult ne lui demandera pas de droit de réserve. Vu qu’en plus, il ne vise pas le Goncourt et qu’il ne dit rien sur le Président, tout va bien.

C’est aussi le cas du rugby avec son premier test-match d’automne, vendredi, contre les sud-africains champions du monde. Là aussi, ça fait pschiit. Entre la barricade springbok et le barrage irlandais, les media ont jeté leur dévolu. On ne peut pas leur en vouloir, quand ça risque de ne pas tourner rond il y a du potentiel émotionnel en perspective.

Le tennis, lui, attend gentiment le WE, malin. Un léger frisson avec la défaite de Federer à son entrée dans le tournoi mais bon, Bercy encore pleine à minuit pour des Del Potro – Gonzalez, et deux français toujours en lice pour une finale tricolore, ça peut laisser quelques espoirs pour ce WE. Pour l’instant, le bonheur sera dans l’après.

Il y en a un, une ou des, je ne sais pas, qui en a (ont) bien profité en revanche. C’est celui, celle ou ceux qui a (ont) décidé que le sport ne ferait pas partie des priorités de distribution de la trentaine de milliards d’un grand emprunt à venir. Rien à dire sur celles définies mais c’est quand même toujours la même histoire du parent pauvre. Parent, mais pauvre. Pour une fois qu’on avait un président à bloc de footing et de vélo. Peut-être que le malaise vagal l’aura refroidi sur les bienfaits de l’effort physique … Dommage.

Mais je ne veux pas finir sur ce grand emprunt, allons vers les grands embruns. Ou du moins, le peu qu’on en trouve. Lancée le 8 novembre dernier du Havre vers le Costa Rica, on a l’impression que les participants de la transat Jacques Vabre ne sont jamais partis. Sur le site du premier quotidien sportif, on trouve même plus facilement l’accès à la transat virtuelle que vers d’éventuels articles autour de la course. Ah si, ne soyons pas sévères, aujourd’hui il y en avait un dont le titre était : « « Crêpes Wahou ! » s’envole ». C’est sûr, ça fait rêver …

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